- Secret, c’est-à-dire qu’il n’est pas généralement connu ou facilement accessible ;
- Substantiel, c’est-à-dire important et utile pour la production des résultats ; et
- Identifié, c’est-à-dire décrit d’une façon suffisamment complète pour permettre de vérifier qu’il remplit les conditions de secret et de substantialité.
C'est un actif compétitif déterminant et porteur de valeur économique. Mais cette valeur économique n'est réalisée que si ce savoir-faire est activé.
Tant que ce savoir-faire n'est utilisé qu'à l'intérieur de l'entreprise, des mesures de sécurité peuvent maintenir ce savoir-faire au secret.
Lorsque ce savoir-faire est activé en dehors de l'entreprise, l'efficience des mesures de sécurité est discutable, voir antinomique à l'activité économique elle-même.
Soit un professionnel s'étant constitué un savoir-faire propre par son parcours professionnel.
Réserver l'accès
Avec ses premiers clients, il prendra soin d'établir les accords de confidentialité nécessaires pour maintenir le savoir-faire au secret. Au fur et à mesure, il développera un portefeuille de clients caractérisé par ce savoir-faire réservé.
Plus le nombre de clients croît, plus les risques de défaillance de la protection par le secret des affaires croissent.
Mais à terme, cet écosystème est condamné à terme : avec la croissance de l'écosystème, le savoir-faire perd la qualité de secret.
Publier et licencier
En revanche, l'identification du savoir-faire peut offrir une voie de sortie durable : la description de ce savoir-faire peut être porteur de droits d'auteur pourvu que cette description porte l'empreinte de la personnalité du professionnel.
Dès lors protégé par le code de la propriété intellectuelle, la description du savoir-faire peut éventuellement être l'objet de licence d'utilisation.
Note :
pour des éléments de réflexions complémentaires, voir le modèle d'affaires numériques "A 50 : Savoir-faire publié" sur "L'Entreprise Numérique Créative"